L'autel de la Patrie - Meuble - Autel

L'autel de la Patrie

Meuble

Autel

Sculpteur

; Ebéniste

David Pierre-Louis (père) En savoir plus

• Lieu de naissanceMargency
• Lieu de décèsAngers
• Date de naissance1756, 8 novembre
• Date de décès1821, 16 janvier
• Nationalité / CultureFrançaise
• FonctionSculpteur

1797 : Vers

; 1798 : Vers

Angers

Dessinateur

; D'après

Marchand Joseph L. En savoir plus

• Lieu de naissanceMarseille
• Lieu de décèsAngers
• Date de naissance1747
• Date de décès1804
• Nationalité / CultureFrançaise
• FonctionConservateur
• FonctionGraveur
• FonctionPeintre
• Notice biographiquePeintre et graveur, professeur de dessin, conservateur du musée des beaux-arts d’Angers. Né à Marseille, le 6.10.1747 et décédé à Angers, 2e arrondissement, le 6 germinal an 12 (27.3.1804), il habite Marseille, Paris et Angers.
  Il est élève de l’école des beaux-arts de Marseille puis s’inscrit en 1765 à Paris, à l’Ecole royale de peinture et de sculpture dans l’atelier de Charles-Nicolas Cochin. Il participe avec réussite au concours des places, occasion pour lui de montrer ses qualités dans des séries de nus masculins (ou académies), en 1766, il obtint une troisième médaille, en 1769 une deuxième médaille devant Jacques-Louis David, puis en 1775 une première médaille devant un futur grand prix de peinture Jean-Antoine-Théodore Giroust.
  Il aurait été peintre du duc de Chartres. Il s’installe à Angers vers 1785 où il enseigne aux enfants du comte de Contades (1758-1834). En 1788, il donne son avis sur quatre statues en terre-cuite exécutées par Jean-Charles Gaultier (1748- ?) pour le choeur de l’église Saint-Maurice d’Angers (actuelle cathédrale)
  En 1796, il est nommé professeur de dessin de l’Ecole centrale d’Angers. 1798 à 1804 Il constitue une classe de modèle, aidé à Paris par les peintres Gérard Van Spaendonck (1746-1822) et Piat-Joseph Sauvage (1744-1818). Premier conservateur du MBA d’Angers, il rédige son premier catalogue. A l’école centrale, il enseigne à Pierre-Jean David dit David d’Angers, Grégoire Cadeau mais aussi au chimiste Eugène Chevreul (1785-1889à ou au chirurgien Pierre-Auguste Béclard (1785-1825).
  Il dessine en 1799 l’Autel de la patrie (Angers, MBA) pour le temple décadaire d’Angers que réalise le sculpteur Pierre-Louis David
  
  Notice de Patrick Le Nouëne
  Oeuvres : Angers, MBA, dessins et gravures.
  Bibl. : Bénaben, « Ecole centrale, Angers », Affiches d’Angers, 8 germinal an 12 (29 mars 1804), n° 94, p. 372.- H. Jouin, Inventaire des richesse de la France, t. IV, 1907, p. 32.- André Blordier-Langlois, Angers et le département de Maine-et-Loire de 1787 à 1830, Angers, 1837, 2 vol. t. 1, p. 154-155 .- C. Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, Angers, 1876, 3 vol., vol. 2, p. 590 .-F. Uzureau, « L’Ecole Centrale de Maine-et-Loire (1796-1805 ), l’Anjou historique, 1913, p. 396-408, p. 406 à 408.- Benjamin Bois, La vie scolaire et les créations intellectuelles en Anjou pendant la Révolution (1789-1799), Paris, [1926], p. 355 et 356, ,p. 374-375, p. 408-413 .- P. Le Nouëne, « La création du musée des Beaux-Arts d’Angers », Fédération des Sociétés Savantes de Maine-et-Loire, Actes des 57e-58e-59e Congrès n°7, 1999-2001, pp. 23-31 .- Régis Bertrand, Dictionnaire des Marseillais, Marseille, 2001, sous la direction de Chélini, Félix Reynaud, Madeleine Villard, p. 215 .- P. Le Nouëne, « Les premiers envois de l’État au muséum de l’École centrale de Maine et Loire », Archives de l’Anjou, n° 8, 2004, pp. 69-89 .- P. Le Nouëne, « Des antiques pour l’Ecole centrale, aux plâtres de Pierre-Jean David d’Angers pour le Musée des Beaux-Arts : la création du Musée David d’Angers », Gli ateliers degli sculptori. 2008, Terra Ferma 2010, p. 115-132 .- Frédéric Mason, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de l’Anjou XIXe et XX siècles, Angers, 2014, p. 153.
  Sources : Angers, Arch. départ. Maine-et-Loire, Arch. MBA ; Marseille, Arch. départ. Bouches-du-Rhône ; Paris, arch. ENSBA.

1794 : Vers

; 1795 : Vers

Bois

Taillé

Hauteur en m : 1,06

; Diamètre en m : 0,955

; Hauteur en m de la base : 0,185

; Largeur en m de la base : 0,99

; Profondeur en m de la base : 0,985

; Poids en kg. : 165

En forme de colonne antique tronquée, l’autel est entouré de guirlandes de fleurs, de feuilles de chêne et de glands maintenues par des rubans noués. Aucun attribut révolutionnaire n’y figure. Placé dans le chœur du temple décadaire (cathédrale Saint-Maurice) d’Angers, il servit au culte de l’Être Suprême, fêtes civiques instituées par Robespierre et La Révellière. Il semble être le seul autel de la Patrie conservé en France.
Pierre-Louis David, sculpteur-ornemaniste sur bois, travailla à la fin du 18e siècle pour la bourgeoisie et l’aristocratie angevines, décorant meubles et boiseries à la mode du temps. Républicain et franc-maçon, il s’enrôla comme volontaire contre les Vendéens.
Son fils Pierre-Jean, qui fut son apprenti, devint le grand statuaire David d’Angers dont l’œuvre est présenté dans la galerie David d’Angers.

Autel de la Patrie : Gravure d'après

Marquage numéro d'inventaire

; sur étiquette

Bois

Atelier de l'artiste

; David Pierre-Louis (père)

1798.1 Achat David

Exposé dans le Parcours Histoire d'Angers

MBA J 756 (J1881)S

© Musées d'Angers, Pierre David

Musée des Beaux-Arts