La créole au perroquet

La créole au perroquet

Peintre

Mérodack-Jeaneau Alexis En savoir plus

• Lieu de naissanceAngers
• Lieu de décèsAngers
• Date de naissance1873, 1er décembre
• Date de décès1919
• Nationalité / CultureFrançaise
• FonctionPeintre
• FonctionCritique d'art
• FonctionDessinateur
• FonctionEditeur
• Notice biographiqueAlexis Mérodack-Jeaneau est un artiste peu connu du fait de son décès prématuré. Il fut cependant un précurseur important de l’art du 20e siècle, par sa peinture, mais aussi par les idées novatrices qu’il développa, aussi bien dans ses écrits que dans les expositions qu’il organisa. Il est considéré comme le chef de file du synthétisme. Formé dans l’atelier de Gustave Moreau, il rencontre Matisse, Manguin et Marquet, ainsi que Toulouse-Lautrec et le Douanier Rousseau. Sa peinture évolue entre le symbolisme et le réalisme à ses débuts, pour s’orienter vers une tendance fauve, puis expressionniste, centrée sur la couleur. En voyage beaucoup entre 1890 et 1900, en Belgique, Hollande et Angleterre, puis découvre l’Espagne en 1905. Sa première exposition en 1899 à « La Bodinière » à Paris rencontre un grand succès car il y exprime les tendances d’avant-garde et réunit autour de lui un groupe de peintres et de sculpteurs intéressés par les questions de recherche en matière artistique.
  En 1905, toujours, il ouvre une galerie rue Le Peletier à Paris où exposent Kandinsky, Jawlensky Delaunay, Ducamps, Villon... Toujours en 1905, il organise à Angers le salon du congrès de l’Union internationale des Beaux-Arts et des Lettres, puis en 1907 la seconde exposition des Tendances nouvelles sous le titre Le Musée du Peuple, où figurent plus de 1200 oeuvres, dont celles de Cézanne, du Douanier Rousseau et de Kandinsky. Il crée par ailleurs la revue Les Tendances Nouvelles, publiée de 1909 à 1914.
  Depuis la première acquisition d’une toile de Mérodack-Jeaneau, La Créole au perroquet, en 1986, le musée des Beaux-Arts d’Angers n’a cessé d’acquérir de nouvelles toiles, pastels et gouaches de l’artiste.
  voyage beaucoup entre 1890 et 1900, en Belgique, Hollande et Angleterre, puis découvre l’Espagne en 1905. Sa première exposition en 1899 à « La Bodinière » à Paris rencontre un grand succès car il y exprime les tendances d’avant-garde et réunit autour de lui un groupe de peintres et de sculpteurs intéressés par les questions de recherche en matière artistique.
  Sa peinture évolue entre le symbolisme et le réalisme des débuts pour arriver, après 1905 à une peinture de tendance fauve et expressionniste, plus centrée vers la couleur et la simplification des formes.
  Mérodack, longtemps ignoré des critiques, a été mis en évidence dans des travaux de recherche importants (N. Blumenkranz-Onimus en 1973 et J.-D. Fineberg en 1975) comme précurseur de l’art du XXe siècle.

1910 : Vers

Paris

Peinture à l'huile

Hauteur en m : 1,31

; Largeur en m : 1,07

; Hauteur avec cadre en m : 1,455

; Longueur avec cadre en m : 1,125

; Epaisseur avec cadre en m : 0,053

De composition frontale, La Créole au perroquet étonne par ses couleurs. Alexis Mérodack-Jeaneau juxtapose des couleurs pures posées en aplat. Il synthétise les formes pour atteindre une peinture moderne dans l'esprit des artistes « fauves » de 1905. Il signe une peinture radicale et expressive. La toile est brossée de manière énergique. Par son utilisation originale du tube de peinture posé directement sur la toile, il innove avec ces effets de matière.
En marge de l’expressionnisme allemand et du fauvisme, Mérodack-Jeaneau met en place une peinture fondée sur la couleur, qu’il théorise dans son manifeste sur le synthétisme en 1913.
Artiste angevin aussi passionnant que ténébreux, Mérodack-Jeaneau est injustement oublié. Esprit farouchement indépendant, en lutte contre le système des galeries et la critique, théoricien, organisateur d’expositions, il fonde en 1904 la revue Les Tendances nouvelles et crée l’Union internationale des Beaux-Arts et des Lettres. Une exposition lui est consacrée en 2019 au musée des Beaux-Arts.

Cette œuvre aborde le sujet de prédilection du peintre : la figure féminine. La composition accorde une large place au personnage, représenté dans une attitude hiératique et frontale. Les couleurs éclatantes font ressortir les différentes pièces du vêtement, le plumage de l’oiseau et les fruits placés dans la corbeille à l’arrière-plan. Comme souvent chez l’artiste, le visage est simplifié. Les yeux sont indiqués par un simple trait rouge répondant au trait noir des sourcils. La matière picturale, épaisse et irrégulière, donne à voir la gestuelle impulsive du peintre.

La Créole au perroquet/gravure : Gravure d'après

La Créole au perroquet/encre de Chine : Etude

Femme au perroquets rouges/peinture : Style identique

Signature

en haut à droite

Mérodack

Marquage numéro d'inventaire

sur étiquette

Peinture

Atelier de l'artiste

Mérodack-Jeaneau Alexis

1919 : Date de fin

Atelier de l'artiste

Mérodack-Jeaneau Alexis

1919 : Date de commencement

1988 : Date de fin

1986.2 Achat vente publique/Fram Mérodack-Jeaneau

En réserve

MBA 86.68.1

© Musées d'Angers / cliché D. Riou

Musée des Beaux-Arts