Stèle funéraire d'Aelia Epicarpia - Stèle funéraire au nom de l'épouse d'Agathoclès - Stèle funéraire

Désignation

Stèle funéraire d'Aelia Epicarpia

Stèle funéraire au nom de l'épouse d'Agathoclès

Stèle funéraire

Fonction de l'auteur

Sculpteur

Auteur

Anonyme

  • FonctionArtiste

Date de création

1er s. : Fin

; 2e s. : Début

Matière

Tuffeau

Mesures

Hauteur en m : 1,27

; Largeur en m : 1,20

; Profondeur en m : 0,52

; Poids en kg. : 1038

Description

"Cette épitaphe en belles capitales de 8 cm, sur stèle carrée fut trouvée en 1838 dans les fondations de l’enceinte antique. L’emplacement correspond à l’actuel n°16 de la rue Rangeard, quand fut démolie la tour sud de la porte de la Vieille Chartre. Les relevés faits au XIXe siècle compensent son état actuel, assez dégradé depuis lors.
L’auteur, Agathoclès (ou Agathocle), porte un nom grec signifiant « Bonne renommée », porté par un sophiste cité dans Platon et par un tyran de Syracuse, mais assez commun dans l’onomastique servile et affranchie. Aelia (ou Élia), le nom romain de sa femme décédée, est le féminin du gentilice de l’empereur Hadrien, et il fut donné, entre autres, à la première épouse de l’empereur Théodose. Il est suivi ici d’un surnom mystique, d’origine grecque, Épicarpia, dont le sens est « La Fructifiante ».
La fonction de dispensator, mentionnée sur d’autres pièces archéologiques, était celle d’un esclave qualifié, sorte d’intendant ou comptable, mais avec des responsabilités économiques, financières, voire fiscales, assez importantes, surtout quand elles étaient assurées dans une ville au nom de l’État impérial, désigné ici par l’abréviation « AUG ». En effet les titres génériques « Augustus » ou « Caesar » qualifient chaque empereur, mais indépendamment de son nom personnel, donc sans permettre de datation précise.
Quant à la formule « Bien dévoué », elle est assez courante dans les épitaphes, pour exprimer l’affection conjugale, comme ici ; mais on la trouve aussi dans d’autres contextes." (Jean-Michel Cauneau, 2016)

Description

Agathoclès porte un nom d’origine grecque assez fréquent chez les esclaves affranchis. Sa femme porte également un nom d’origine grecque. Son importance dans l’administration fiscale impériale est reflétée par les dimensions de l’inscription.(F. Comte, 2016)

Inscriptions / marques

Inscription

; "D(iis) M(anibus) / Ae[l]iae Epicarpi[ae] / co[njugis] / ben[e] d[e] [se] meritae / A[ga]thocles / Aug(usti) disp(ensator) [posuit hoc monumentum]"

Marquage numéro d'inventaire

; sur étiquette

Collecte

Angers, Porte de la vielle Chartre Angers

Domaine

Lapidaire

; Archéologie gallo-romaine

Collection antérieure

Collection publique/Institution

; Angers, musée Saint-Jean

Collection publique/Institution

; Angers, musee Toussaint

Statut administratif

1876.12 Inconnu

Localisation de l'objet

En réserve

N° d'inventaire

MA GF 2

Musées (par registres d'inventaire)

Musée des antiquités Saint-Jean

Exposition

2016, Angers, Gravé dans le marbre

  • Jean-Michel Cauneau, François Comte, Lola Fondbertasse, Maxime Mortreau, Gravé dans le marbre ! Inscriptions et graffiti romains, catalogue des Saisons, n° 9, de l'exposition présentée au Musée des Beaux-Arts du 2 avril au 18 septembre 2016, Angers : musées d'Angers, 2016, 51 p.

non repr.

Bibliographie

Godard-Faultrier, 1864, Monuments antiques...

  • Godard-Faultrier, V. " Monuments antiques de l'Anjou ou mémoire sur la topographie gallo-romaine du département de Maine-et- Loire, Angers, 1864

p. 5-7

Godard-Faultrier, 1868, Inventaire

  • Godard-Faultrier (Victor), Musée des Antiquités d'Angers, fondé en 1841 : inventaire. Angers, 1868.

n° 26

Barbier de Montault, 1868, Epigraphie

; n° 6

Godard-Faultrier, 1884, Inventaire musée Antiquité

  • Godard-Faultrier, Victor, Inventaire du musée des antiquités Saint-Jean et Toussaint, Angers, 1884.

n°2, p. 85-86

Provost, 1988, Carte archéologique ...

  • Provost, M. " Catre archéologique de la Gaule, le Maine - et Loire, Paris, 1988

p. 108, n° 72

Corpus des inscriptions Latines (CIL)

  • Otto Hirschfeld (éd.), Corpus des inscriptions latines (CIL), t. XIII, I, Berlin, 1899.

n° 3089