Draisienne
Désignation
Draisienne
Fonction de l'auteur
Artisan
Auteur
Gillet Louis
- Date de naissance1811
- Date de décès1880
- Nationalité / CultureFrançaise
- FonctionCharron
- Notice biographiqueCompagnonr charron ayant construit vers 1835 une draisienne; il s'en était servi pour faire son tour de France
Date de création
1828 : Vers
Lieu de création
Angers
Fonction de l'auteur
Ingénieur
Auteur
Drais von Sauerbronn (baron) Karl, Friedrich, Christian, Ludwig
- Lieu de naissanceKarlsruhe
- Lieu de décèsKarlsruhe
- Date de naissance1785, 29 avril
- Date de décès1785, 10 décembre
- Nationalité / CultureAllemande
- FonctionEnseignant
- FonctionInventeur
- Notice biographique"Karl Drais est né le 29 avril 1785 à Karlsruhe, capitale du Grand Duché de Bade, ses parents, Karl Wilhelm Friedrich Ludwig, Baron de Drais et Christine Margaretha, née Baronne de Kaltenthal, n'ont pas de gros moyens. Néanmoins son père est conseiller à la cour et son parrain est Karl Friedrich, Grand Duc de Bade. Le jeune Karl débute ses études dans sa ville natale, puis intègre l'école privée de l'administration des eaux et forêts de Pforzheim et de 1803 à 1805 il étudie, les mathématiques, la physique et l'architecture à l'université d'Heidelberg1. Après ses études, il est employé de l'administration des eaux et forêts du Grand Duché de Bade, avant de quitter cette fonction administrative, tout en continuant à recevoir une pension, en 1811 pour rejoindre ses parents à Mannheim où son père a été nommé, l'année précédente, Président de la Haute Cour de Justice. C'est à partir de cette époque qu'il commence à présenter des inventions : en 1812 une machine qui transcrit directement sur la partition les notes de piano, et en 1813-1814 il présente au Congrès l'un de ses deux engins à quatre roues propulsés par l'énergie musculaire humaine. Le 12 juin 1817, Karl Drais a 33 ans lorsqu'il parcourt les 14,4 km de Mannheim au relais de poste de Schwetzingen en seulement un peu plus d'une heure sur sa « machine à courir », « Laufmaschine » en allemand, engin à deux roues, avec un siège et une roue avant comportant une direction à pivot. Le Grand Duc lui octroie un « brevet » de 10 ans, mais c'est en France que l'on trouve un brevet d'importation de cinq ans déposé par Louis-Joseph Dineur pour le baron Drais « pour une machine appelée par lui vélocipède2. « Le vélocipède est une machine inventée dans la vue de faire marcher une personne avec une grande vitesse, en rendant sa marche très légère et peu fatigante par l'effet du siège qui supporte le poids du corps qui est fixé sur deux roues qui cèdent avec facilité au mouvement des pieds ». Le relatif succès de son invention ne va pas l'enrichir, mais toujours soutenu par le Grand Duc Carl il est nommé professeur de Mécanique et perçoit une pension pour ses inventions. De 1822 à 1827 il va au Brésil comme géomètre, de retour en Allemagne, il invente et construit sa machine à écrire sténographique à 16 caractères. La mort de son père en 1830 lui fait perdre le plus important de ses soutiens et il devient la proie de « rivaux jaloux », il survit à une agression en 1837 et se retire pour travailler au village de Wald Katzenbach. La fin de la vie de Karl Drais va être difficile, bien que démocrate, la révolution de 1849 le met dans une situation précaire et l'occupation des troupes prussiennes le laisse sans ressources du fait de l'arrêt de sa pension. Il décède le 10 décembre 1851 à Karlsruhe. (source Wikipédia).
Matière
Bois
; Fer
; Cuir
; Crin
Mesures
Hauteur en m : 1,08
; Largeur en m : 1,90
; Profondeur en m : 0,50
Description
On attribuait à un certain comte de Sivrac (rapidement assimilé aux Durfort-Civrac de Beaupréau), l’invention à Paris en 1791, du célérifère, poutre de bois supportée par des roues, mais ce n’était qu’un canular de journaliste. C’est en 1818 que fut créé par le baron Drais von Sauerbronn, ingénieur badois, une machine sur deux roues destinée à avancer rapidement. Ce véhicule nommée draisienne était muni d’une direction et avançait grâce au mouvement des pieds.
Dix ans plus tard, Louis Gillet, compagnon charron de Rochefort-sur-Loire, construisit lui-même sa draisienne pour faciliter ses déplacements lors de son tour de France. Ses deux roues inégales en chêne sont un vrai chef d’œuvre. L’axe de la roue avant est pourvu de deux repose-pieds pour les descentes. Cet engin affecte la forme du cheval avec du crin pour simuler la queue. Un coussin était fixé sur le ressort qui sert de selle. Une planchette munie de courroies permettait de fixer un léger bagage et il y avait un collier avec des grelots pour servir d’avertisseur. En 1936, cette draisienne entra au musée d’antiquités Saint-Jean par l’intermédiaire de M. Amiot, président du club cycliste UNCNE d’Angers. (F. Comte, 2016)
Description
La poutre maitresse se termine par une tête de cheval et à l'autre extrémité, des crins forment la queue. Au cou du cheval, un collier avec des grelets de bronze servait de signal. L'axe de la roue avant est pourvu de deux repose-pieds pour les descentes.
Objet associé
MA 7 R 888 Canne de compagnon
Inscriptions / marques
Marquage numéro d'inventaire
; sur l'objet
Domaine
Instrument de locomotion
Collection antérieure
Collection privée
; Gillet Louis
Statut administratif
1936.11 Donation Duchesne (veuve)
Localisation de l'objet
En réserve
N° d'inventaire
MA 7 R 885
Musées (par registres d'inventaire)
Musée des antiquités Saint-Jean
Facettes
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