Combat des Romains et des Sabins, interrompu par les femmes Sabines - Tableau

Combat des Romains et des Sabins, interrompu par les femmes Sabines

Tableau

Peintre

Vincent François-André En savoir plus

• Lieu de naissanceParis
• Lieu de décèsParis
• Date de naissance1746, 30 décembre
• Date de décès1816, 3 août
• Nationalité / CultureFrançaise
• FonctionPeintre
• FonctionGraveur

1781 : Avant

; 18e s. 4e quart

; Néoclassique

Paris

Peinture à l'huile

Hauteur en m : 3,245

; Largeur en m : 4,210

; Hauteur avec cadre en m : 3,62

; Largeur avec cadre en m : 4,63

; Epaisseur du support en m : 0,046

; Epaisseur du cadre en m : 0,15

Pour cette scène empruntée à Tite-Live et Plutarque, Vincent, un des précurseurs du néo-classicisme, situe le combat entre les Romains et les Sabins au pied des principales collines romaines, la roche Tarpéienne surmontée du Capitole à gauche et, à droite, le mont Palatin.
Au centre, Hersilie s’interpose d’un large mouvement, le bras tendu et la poitrine dénudée, entre les deux ennemis : le sabin Tatius, son père armé d'un glaive et le romain Romulus, devenu son époux, menaçant avec son javelot. Ce groupe est entouré de combattants parmi lesquels se mêlent des Sabines qui veulent arrêter l’affrontement en s’interposant entre leurs pères et leurs époux.
À gauche, une Sabine, enlaçant un enfant, s’intercale et implore, la main tendue, la grâce d’un homme qui s'apprête à asséner un coup de massue à un autre, renversé sur le dos. Plus à gauche, pour renforcer encore l’effet de tumulte, un homme gît sous un cheval à terre.
Lorsque Jacques-Louis David peint en 1799 son célèbre tableau, Les Sabines, il emprunte plusieurs éléments à la composition de Vincent, mais en lui conférant une plus forte valeur symbolique.

Cette scène de combat évoque la fondation mouvementée de la ville de Rome, au 8e siècle avant Jésus-Christ.
Romulus, roi des Romains, a fait enlever les femmes de la tribu voisine, les Sabins, afin de peupler sa ville et de la développer. Quelques années plus tard, les Sabins tentent de les récupérer et attaquent les Romains. Mais les Sabines, bien traitées par leurs époux romains, s’interposent entre les deux camps et vont contribuer au retour de la paix.
Le peintre décide de situer le combat entre deux des principales collines de Rome, le Capitole à gauche et le Mont Palatin à droite. L’évolution du combat est indiquée par une ligne diagonale, qui part de la tête du cheval tombé à terre à gauche jusqu’au rameau d’olivier, symbole de paix, brandi par une Sabine à droite.
Cette oeuvre témoigne du goût de l’époque pour la peinture d’Histoire, qui exalte la vertu morale. Le peintre Jacques-Louis David empruntera plusieurs éléments à la composition de François-André Vincent pour une même scène peinte en 1799, invitant à la réconciliation après les tumultes de la Révolution (Les Sabines arrêtant le combat entre les Romains et les Sabins, musée du Louvre).

Une mêlée, au milieu de laquelle on distingue de nombreux épisodes. Ici, une femme à genoux presse un enfant dans ses bras, et arrête les combattants qui veulent s'emparer d'elle ; là, une jeune fille agite une branche d'olivier ; un soldat terrassé est sur le point d'être achevé par son vainqueur, que désarme une femme à genoux tenant un enfant nouveau-né entre ses mains. Au second plan, une armée vient se joindre aux combattants.

Marquage numéro d'inventaire

; sur étiquette

Peinture

Collection royale

; Louis XVI

Collection publique/Institution

; Paris, manufacture des Gobelins

; 1794 : Date de fin

Collection publique/Institution

; Paris, musée du Louvre, dépt. peintures

; 1872 : Date de dépôt

; 2013, 02 janvier : Date de transfert

2013.22 Transfert de propriété de l'Etat à titre Etat français

1872 Envoi Paris, musée du Louvre, dépt. peintures

Exposé au musée des Beaux-Arts

2013.22.53

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